Le blog de mon fils Guy

je feepasserlinfo de la part....

par Tcap2MD @ 22.07.2007 - 13:58:30

nina66.blog.fr

Suite a son article je feepasserlinfo

Histoire trouvée sur plusieurs blog à faire suivre...

Dans un magasin je me suis retrouvée dans l'allée des jouets. Du coin de l'oeil, j'ai remarqué un petit bonhomme d'environ 5 ans, qui tenait une jolie petite poupée contre lui...

Il n'arrêtait pas de lui caresser les cheveux et de la serrer doucement contre lui. Je me demandais à qui était destinée la poupée. Puis, le petit garçon se retourna vers la dame près de lui: " Ma tante, es-tu certaine que je n'ai pas assez de sous?"
La dame lui répondit avec un peu d'impatience:
"tu sais que tu n'as pas assez de sous pour l'acheter " .

Puis sa tante lui demanda de rester là, et de l'attendre quelques minutes.
Puis elle partit rapidement.

Le petit garçon tenait toujours la poupée
dans ses mains. Finalement, je me suis dirigée vers lui, et lui ai demandé
à qui il voulait donner la poupée.
" C'est la poupée que ma petite soeur désirait plus que tout pour Noël
Elle était sûre que le Père Noël la lui apporterait
"Je lui dis alors qu'il allait peut-être lui apporter."
Il me répondit tristement: " Non, le Père Noël ne peut pas aller là où ma petite soeur se trouve
maintenant... "

"Il faut que je donne la poupée à ma maman pour qu'elle la lui apporte"
Il avait les yeux tellement tristes en disant cela.
"Elle est partie rejoindre Jésus. Papa dit que maman va aller retrouver Jésus bientôt elle aussi, alors j'ai pensé qu'elle pourrait prendre la poupée avec elle et la donner à ma petite soeur "
Mon coeur s'est presque arrêté de battre.

Le petit garçon a levé les yeux vers moi et m'a dit: " J'ai dit à papa de dire à maman de ne pas partir tout de suite. Je lui ai demandé d'attendre que je revienne du magasin "
Puis il m'a montré une photo de lui prise dans le magasin, sur laquelle il tenait la poupée en me disant: "Je veux que maman apporte aussi cette photo avec elle, comme ça,elle ne m'oubliera pas. J'aime ma maman et j'aimerai qu'elle ne me quitte pas, mais papa dit qu'il faut qu'elle aille avec ma petite soeur"
Puis il baissa la tête et resta silencieux. Je fouilla dans mon sac à mains, et j'en sorti une liasse de billets et je demanda au petit garçon: "Et si on recomptait tes sous une dernière fois pour être sûrs? "
"OK", dit-il, "Il faut que j'en ai assez" .

Je glissai mon argent avec le sien et nous avons commencé à compter.
Il y en avait amplement pour la poupée et même plus. Doucement, le petit garçon murmura: "Merci Jésus pour m'avoir donné assez de sous".
Puis il me regarda et dit: "J'avais demandé à Jésus de
s'arranger pour que j'ai assez de sous pour acheter cette poupée afin que ma maman puisse l'apporter à ma soeur. Il a entendu ma prière. Je voulais aussi avoir assez de sous pour acheter une rose blanche à ma maman, mais je n'osais pas lui demander. Mais il m'a donné assez de sous pour acheter la poupée et la rose blanche. Vous savez, ma maman aime tellement les roses blanches..."

Quelques minutes plus tard, sa tante revint, et je m'éloignai en poussant mon panier. Je terminai mon magasinage dans un état d'esprit complètement différent de celui dans lequel je l'avais commencé.

Je n'arrivais pas à oublier le petit garçon. Puis, je me suis rappelée un article paru dans le journal quelques jours auparavant, qui parlait d'un conducteur en état d' ivresse qui avait frappé une voiture dans laquelle se trouvait une jeune femme et sa fille.
La petite fille était morte sur le coup et la mère gravement blessée.
La famille devait décider s'ils allaient la faire débrancher du respirateur.
Est-ce que c'était la famille de ce petit garçon? Deux jours plus tard, je lu dans le journal que la jeune femme était morte. Je ne pu m'empêcher d'aller acheter un bouquet de roses blanches et me rendre au salon mortuaire où était exposée la jeune dame.

Elle était là,
tenant une jolie rose blanche dans sa main, avec la poupée et la photo du petit garçon dans le magasin. J'ai quitté le salon en pleurant sentant que ma vie changerait pour toujours. L'amour que ce petit garçon éprouvait pour sa maman et sa soeur était tellement grand, tellement incroyable. Et en une fraction de seconde, un conducteur ivre lui a tout enlevé...

Maintenant, tu as deux choix :
1) mettre cet arcticle dans ton blog
2) faire comme si tu l'avais pas lu et qu'il ne t'avait pas touché

Si tu le mets dans ton blog peut-être que tu empêcheras quelqu'un de conduire après avoir consommé de l'alcool.

feepasserlinfo

Tu n'avais pas encore un an, mais tu ne tenais pas toujours pas debout même en te soutenant, lorsque dans la poussette, ton petit bras a été pris dans la sangle.
Comme tu n'arrêtais pas de pleurer dès qu'on te touchais le bras (plus que d'habitude encore), je t'ai conduit aux urgences de l'hôpital.
Il ont diagnostiqué une petite fracture et pendant que le médecin t'examinait, on a entendu un petit craquement et rien qu'à te manipuler le bras, le médecin t'avait malencontreusement fait une nouvelle petite fracture au bras.
Ils ne t'ont pas platré mais t'ont immobilisé le bras et hospitalisé pour des examens car ce n'était pas normal que rien qu'en t'examinant tes petits os se brisent si facilement.
Après quelques jours, les médecins m'ont appris que tu avais une grave carence en calcium et qu'il te fallait en toute urgence un traitement qu'ils avaient déjà commencé.
Quelques jours sont encore passé et le pédiatre qui s'occupait de toi est venu me parler pour me demander si j'étais d'accord pour tu ailles pendant trois mois dans un hôme en dehors de Bruxelles.
Ils avaient remarqués pendant ton séjour à l'hôpital que tu ne mangeais presque pas et le pédiatre m'a expliqué que ce séjour pouvait t'être bénéfique.
Le coeur gros ton papa et moi avons accepté car nous ne voulions que ton bien et enfin un médecin avait compris qu'il y avait un problème.
De l'hopital, nous t'avons donc directement conduit dans cet home qui se trouvait en pleine nature, il y avait des bois autour et donc pas l'air vicié de la ville.
Nous étions plein d'espoir.

Nous t'avions donc ramené de la maternité et nous nous faisions une joie de notre vie à quatre.
Nous avions beaucoup de projets.
Mais dès le départ tu as commencé à perdre encore du poids et tu pleurais beaucoup.
Bien vite le pédiatre a pensé que le lait maternel, malgré que c'est très rare, ne te convenait pas.
Nous t'avons donc nourris au biberon et le pédiatre, nous a fait changer de lait plusieurs fois.
Finalement, nous avons trouvé un lait qui te convenait mais tu ne mangeait que lorsque tu en avait envie.
Ce n'était pas évident.
Lorsque tu était petit sur presque toutes les photos tu pleurais ou tu était grognon.
J'aurais tant aimé avoir des photos où mon garçon riait, où il aurait montré qu'il était heureux.
Il y a eu des moments où tu souriais même si ces moments étaient trop rare, mais il fallait être rapide pour pouvoir les immortaliser par une photo.
Mais ces moments étaient pour moi, un réel bonheur même si je n'avais pas pu les concrétiser par une photo qui aurait immortalisé ces moments.
Tu commençais à afficher un retard de croissance.
A l'âge ou tu aurais du pouvoir tenir droite ta petite tête tout seul, tu n'y arrivais pas.
Le pédiatre me rassurais à chacune de mes visites chez lui, il me disait qu'il n'y avait pas un âge défini pour l'évolution d'un enfant, que l'un était plus précoce qu'un autre.
J'essayais de le croire car j'avais besoin d'être rassurée.
Ta soeur était toujours la première pour s'occuper de toi et tu n'avais pas encore fini ton repas, qu'elle était là avec un gant pour te frotter la bouche.
Mais elle ne comprenais pas que tu pleurais autant, cela lui faisait mal au coeur autant qu'à nous tes parents.

Tu es né le 9 août 1965 sous le signe du

C'était pendant une nuit pleine d'

L'accouchement avait été difficile mais rien qu'en te voyant apparaître, j'avais oublié toute la douleur.

Ton papa a assister à ta naissance et il a donc été le premier à te voir.

Quel bonheur quand on t'a mis dans mes bras.

Tu étais un beau petit garçon de 4 kg et de 50 cm de grandeur. tout ce qu'il y avait de plus normal.

Le jour même de ta naissance ton papa a fait des photos de toi.

Nous étions tous les deux aux anges.

Tu était notre petit ange.

Nous avions déjà longuement parlé de toi à ta soeur avant ta venue au monde et elle était impatiente de te

voir mais elle devait attendre, les enfants n'avait pas accès à la maternité.

Nous ne nous lassions pas de te regarder.

Nous avions déjà eu une petite fille il y avait un peu moins de 14 mois et ensuite un petit garçon, c'était

fantastique.

Je suis restée 5 jours à la maternité avec toi et puis nous sommes enfin rentré à la maison.

Déjà à la maternité tu avais perdu du poids, mais le personnel soignant m'avait rassurée en me

disant que cela pouvait arriver mais que ce n'était pas grave, que tu récupèrerais bien vite.

C'est donc sans trop d'appréhension que je suis rentrée à la maison avec toi.

Ta soeur était impatiente de te tenir dans ses bras.

Nous lui avons dit de s'assoir dans le fauteuil et nous t'avons mis dans ses bras, elle n'arrêtait

pas de t'embrasser.C'était fort touchant à voir.

Il y a déjà plusieurs jours que je ne suis plus venue sur le blog de mon fils mais ce n'est pas pour autant que je ne pense pas à lui.
Guy tu es dans mes pensées tous les jours.
A ta mémoire, je suis en train d'essayer de porter un nouveau témoignage par le biais de la tlélévision sur ton décès.
Il y auras bientôt une nouvelle fois une émission où l'on parlera des manipulations mentales des sectes sur leurs adeptes, et je veux encore une fois faire remarquer qu'il n'existe en Belgique aucune loi pour protéger les personnes en état de faiblesse, les personne comme toi qui était handicapé mais aussi les autres, celles qui sont en deuil, celle qui sont malades ou ont des proches qui le sont et tout simplement les personnes en état de souffrance pour n'importe quelle raison. Ce sont malheureusement les personnes en état de faiblesse qui sont la principale cible des mouvements sectaire.
Pourquoi es-tu devenu tj sans nous en parler?
Bien sûr il t'ont fait miroiter que tu allait vivre éternellement et que tu vivrais dans un monde sans handicap et comme tu avais le mental d'un enfant malgré ton âge, tu les as cru.
Tu aimais la vie malgré tes handicaps mais tu étais conscient de ceux-ci et tu les acceptaient difficilement malgré que nous avions tout fait pour les diminuer, on avait même réussi à te rendre autonome et tu en étais si fier.

Le 9 août 1965 est né mon fils Guy.
J'étais une jeune maman de 20 ans à peine.
J'avais déjà donné le jour à une petite fille 13 mois et 1/2 plus tôt.
Sa soeur l'à tout de suite bien accepté, c'était une petite maman pour lui.
Lorsque mon fils est né, il mesurait 50 cm et pesait 4 kg tout rond.
C'était un beau bébé, il faisait la fierté de ses parents.
Comme il n'y avait que 13 mois et 1/2 entre nos deux enfants, nous nous faisions une joie de les élever presque comme des jumeaux vu le peu de différence d'âge qu'il y avait.
Et puis avoir d'abord une fille et ensuite un garçon, nous avions les deux et nous étions comblé au plus haut point.